Né le 8 janvier 1787 à CASALE (Piémont).
Fils de Jean CAPPONE, militaire à la Légion du Royal Piémont, et de Rose
ROSSI.
Baptisé le 10 janvier 1787 à Casale (parrain : Joseph Cadregha –
marraine : Paulla Rossi).
Entre dans l’armée en 1806 à l’âge de 19 ans.
Campagnes :
1807, 1808, 1809 : Prusse, Pologne, Espagne, Autriche.
1812, 1813, 1814 : Russie, Saxe, France.
1823 : Espagne.
Du 9 avril 1833 au 12 février 1848 : Afrique.
Carrière :
27 janvier 1807 : soldat.
11 avril 1809 : Sergent.
7 mars 1810 : Lieutenant en second.
20 novembre 1813 : Lieutenant.
23 décembre 1813 : Capitaine.
Licencié en 1815, il entre à la Légion Royale Etrangère devenue Légion
Hohenlohe le 19 juin 1816.
Instructeur à l’Ecole Militaire de Saint-Cyr du 11 novembre 1825 au 26
janvier 1833.
Commandant provisoire de la Casbah d’Alger le 28 septembre 1833.
Commandant du Fort-Neuf à Alger le 15 février 1834.
Lieutenant-Colonel le 5 avril 1837 au 8ème Régiment
d’Infanterie Légère, maintenu Commandant du Fort-Neuf en restant
titulaire de son emploi au 8ème Léger.
Lieutenant-Colonel du 24ème de Ligne le 18 mai 1839.
Nommé temporairement et en qualité d’officier en mission du commandement
de la place d’Alger le 26 juin 1840.
Colonel commandant la place d’Alger le 3 février 1848.
Comptant 41 ans et 11 mois de services, 22 campagnes dont 15 en Algérie,
il doit demander sa retraite le 15 mars 1847 au motif qu’il a été
proposé à la nomination au grade de Maréchal de Camp, Inspecteur Général
des milices de l’Algérie avec 10 000 F d’appointement en récompense des
« grands services » rendus à la colonisation. Cette nomination n’est pas
compatible avec sa situation d’officier supérieur en activité.
Malheureusement pour lui, la liquidation de sa retraite ne lui est
notifiée que le 13 février 1848, peu de temps avant la Révolution de
1848.
Il ne fut plus question de lui accorder le grade de Maréchal de Camp et on
lui refuse aussi la Croix de Commandeur de la Légion d’Honneur pour
laquelle il avait été proposé quatre fois.
Extrait du rapport fait au Ministre de la Guerre le 29 janvier 1848 pour
proposer le Colonel Marengo à la retraite.
" Depuis longtemps Monsieur le Colonel Marengo emploie ce qui lui reste
d’activité partout ailleurs que dans ses fonctions de Commandant la
Place. Son zèle est plus apparent que réel. On aurait du lui donner plus
tôt sa retraite qu’il importe de ne pas ajourner davantage. Alger a
besoin, très grand besoin d’un Commandant de Place consciencieux, d’une
activité soutenue et dirigé par un jugement sain ".
Il a été maire de Douéra où il résidait 43, Rue de Richelieu en 1853. |